Purple rain
MODO ♦ the death can dance
MESSAGES : 152
INSCRIPTION : 03/10/2009
AGE : 33
CREDITS : © kazekodomo - signature : Saya
CITATION : « Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est pas leurs différences, c’est leur connerie. » Ensemble c'est tout.
♦ Shut up ! Gold.SIWG: 80 NIVEAU: Intermédiaire BOÎTE DE PANDORE:
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Sujet: [Ecriture] Pulp [Terminé - Intermédiaire] Jeu 5 Nov - 17:06 |
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Il faut bien que je passe par là pour voir si j'ai un niveau correcte afin de donner un avis pour les évaluation des membres ^^
Pseudo : Pulp Depuis combien de temps écrivez vous : Oulalalaa... Difficile de m'en souvenir, mon premier RPG était un sailor moon où l'on faisait trois lignes XD ça doit faire 4 ou 5 ans maintenant ! Pourquoi : L'écriture est une passion tout simplement. Montrez nous quelques écrits de votre choix :
- Spoiler:
- Citation :
Satis franchit le seuil de son petit appartement en poussant un soupir de soulagement. Il était cinq heures du matin et elle était exténuée après avoir passé une nuit blanche à l’extérieur. Elle posa ses clés sur une petite table dans l’entrée après avoir verrouillé la porte et jeta négligemment son blouson en cuir sur le dos du canapé. La jeune femme mourrait d’envie de rejoindre son lit mais il était hors de question qu’elle s’allonge avant d’avoir prit une douche, elle pouvait rentrer à n’importe qu’elle heure, jamais elle ne manqué le passage dans la salle de bain. Nouveau soupire. Avant toute chose, Satis se dirigea vers la cuisine et prépara son café afin qu’il soit prêt pour plus tard. Une fois sous la douche, la jeune femme soupira de plaisir en sentant l’eau chaude couler le long de sa colonne vertébral et entreprit de frotter le sang séché qui restait sous ses ongles puis de nettoyer sa toute nouvelle plaie : une entaille superficielle sur l’avant bras. A force de s’attirer les pires ennuis (à croire qu’elle était devenue un aimant) elle en venait presque à complexer le moment venu de se mettre en débardeur. Pourtant la jeune femme n’avait rien demandé à personne, elle se baladait tranquillement quand un vampire avait surgit de nul part. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas ces créatures, non en fait elle s’en fiche royalement mais quand l’un d’eux à décidé de faire de vous sa proie il est plutôt tenace… Pire qu’une grippe ! Passant une serviette autour de sa taille, Satis s’approcha du miroir et d’un seul geste enleva la buée qui s’y était déposée. La jeune femme soupira en effleurant ses cernes du bout des doigts, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même et avait grande peine à se reconnaître dans ce reflet. Comme si cela pouvait l’aider, Satis posa sa main sur la surface glacée, essayant de capturer cette image d’elle qu’elle refusait en bloc. Sentant la colère et la frustration prendre le dessus elle s’écarta vivement pour éviter de se mettre à cogner inutilement sur le miroir et se dirigea sans se retourner vers sa chambre en quête de quelque chose de propre à enfiler. En ouvrant le placard elle se retrouva face à deux choix possibles, une petite chemise de nuit et un t-shirt ample d’homme. Elle opta pour le confort et enfila le t-shirt ainsi que des grosses chaussettes en coton tout en jetant un regard noir à la chemisette, cadeau d’un ex qui avait prit trop confiance en lui. Sa tasse de café bien noir dans une main, la jeune femme enclencha son répondeur pour écouter ses messages et rangea un flingue dans un étui fixé à la tête du lit. Rapide d’accès et efficace dans toutes circonstances. Parano vous avez dit ? Étonnant pour une sorcière ? Par les temps qui courent on n’est jamais trop prudent et plus d’une fois son pouvoir a faillit ne pas être suffisant. Il suffit qu’elle soit un peut sonnée pour être dans l’incapacité de faire quoi que se soit, un flingue s’avère vraiment utile quand on sait l’utiliser. La voix de James raisonna dans l’appartement, il lui reprochait de ne pas donner de nouvelles depuis quelques temps. Un vampire qui utilise le téléphone, ce n’est pas très répandu, de même un vampire qui n’est pas très friand des nouvelles technologies. Cependant c’était le seul moyen de joindre Satis qui passait énormément de temps à vagabonder dans les rues d’Hypérion. La jeune femme se promit de lui passer un coup de fil le lendemain soir… Ou plutôt ce soir pensa t-elle après un regard amer envers le réveil qui affichait à présent sept heures du matin. Elle rinça sa tasse avant de s’effondrer sous la montagne de couvertures empilées sur son lit. La caféine réputée pour tenir éveillé ne fit pas effet sur Satis qui se refusait à dormir depuis quelques temps et luttait contre l’envie de sombrer qui ne lui apportait que des cauchemars. Dans son sommeil des souvenirs de passé ressurgissent, un passé qu’elle essaye vainement de fuir mais qui la rattrapent dès qu’elle baisse sa garde. Ses doutes éclatent au grand jour et une angoisse tenace lui noue le ventre car elle fuit sans aller de l’avant mais plutôt en faisant du surplace le regard rivé sur un futur plus que incertain.
Une goutte. Deux gouttes. Trois gouttes. Quatre gouttes… Récita mentalement la jeune femme en observant la pluie qui tomber lentement sur son velux. Il était à présent dix heures du matin, Satis était toujours étendue sur son lit, les bras croisés derrière sa nuque et les yeux grand ouverts. Cinq gouttes, six gouttes, sept gouttes… Continua t – elle sans jamais se lasser du spectacle qui se déroulait devant ses yeux qu’elle n’avait pas fermé depuis quarante huit heures maintenant. Ploc, ploc, ploc… A présent la pluie s'accélérait, venant s’écraser contre la vitre avec violence de plus en plus vite. Tellement vite que Satis abandonna la partie en poussant un soupir résigné. Ce petit manège lui avait permit de chasser ses sombres pensées mais malheureusement rien ne durait éternellement. La sonnerie stridente du réveil retentit alors à plein volume et ricocha sur les murs de l’appartement donnant l’impression à Satis d’avoir un marteau en pleine action dans la tête. En jurant comme un Chartier elle tâtonna à la recherche de son bourreau qui s’écrasa sur le sol sans pour autant s’arrêter. « Putain de merde ! » Lâcha la jeune femme à bout de nerf. Finalement elle rejeta les couvertures et appuya sur le bouton qui mit fin au vacarme. En soupirant à nouveau, elle se laissa retomber lourdement sur le lit en se tenant la tête et en se demandant pourquoi elle avait réglé l’alarme. Ha oui les filles. Satis se leva en bougonnant et avala son fameux café colombien, il lui était tout simplement impossible de manger le matin et ce depuis toujours. Finalement elle décida de remettre sa filature à plus tard, Isobel devait dormir de toute manière et Selene ne se montrerait que le soir venu, et d’aller courir pour essayer de se secouer un peu. Être fine et belle, avoir un corps de rêve n’est pas vraiment un but qui motive Satis à courir régulièrement, par contre être en forme pour pouvoir sauver sa peau ça c’est motivant. Courir était aussi un petit plaisir qu’elle pouvait se permettre. La jeune femme se prépara rapidement et enfila jogging et débardeur sans oublier son mp3, objet indispensable lorsqu’elle va courir puis quitta son appartement. Sur le chemin elle regarda avec envie les familles qu’elle croisait se demandant comment aurait pu être sa vie si tout s’était passé autrement. Elle renonça très vite et concentra ses pensées sur autre chose.
Fin d’après-midi, début de soirée, Satis quitta son appartement avec soulagement et n’eut aucun mal à trouver Isobel dont elle connaissait maintenant par cœur les habitudes. Depuis un peu plus d’un mois la jeune femme filait les deux sœurs espérant ainsi en apprendre plus et comprendre qui elles étaient véritablement. Malheureusement leurs vies semblaient aussi compliquées et étriquées que la sienne et Satis était souvent perdue face à la chasseuse et à la vampire. Bien sûr le meilleur moyen aurai été d’y aller franco, de provoquer une rencontre mais depuis son arrivée à Hypérion, la jeune femme n’avait toujours pas trouvé ce qu’elle leur dirait : « Salut, voilà j’ai trouvé une photo de vous dans le porte-monnaie de l’homme qui m’a élevé, je crois que c’est votre père que vous n’avez plus vu depuis de nombreuses années (normal il était avec moi). Ha et en fait, il est mort, toutes mes condoléances. » Non, il faut avouer ce n’est pas fameux… De plus, Satis n’arrivait pas à déterminer si elle souhaitait que la situation évolue, pour l’instant elle était bien telle quel même si elle ne durerait pas, elle en était parfaitement consciente. Isobel semblait particulièrement en forme ce soir là et enchaînait les vampires et démons avec un plaisir grandissant et flagrant, un peut à la manière d’un drogué enchaînant ses choutes. Voilà une personne qui aime son métier. Elle entraîna Satis dans les pires endroits d’Hypérion, certaines de trouver là-bas de quoi se défouler. Il fallait bien avouer que depuis une dizaine d’années la population démoniaque semblait avoir sensiblement augmentée. Les choses devinrent intéressantes lorsqu’au détour d’une rue les deux sœurs se rencontrèrent. La sorcière ne comprenait qu’un mot sur deux de leur conversation et même si cela l’agaçait elle ne changea pas de place pour autant. En effet, au début de sa filature la jeune femme ne s’était pas montrée dès plus discrète et cela ne l’étonnerait pas qu’Isobel et Selene avaient sentit quelque chose. La prudence était donc désormais de mise… Des éclats de voix attirèrent l’attention de la jeune femme qui détourna la tête quelques secondes pour constater qu’il s’agissait d’une simple rixe entre humains. Quand Satis voulut reprendre son observation, elle poussa un juron en constatant que les deux sœurs avaient disparu. Mais son instinct ne lui laissa pas le temps de réagir car il lui soufflait que quelqu’un se tenait juste derrière elle. Elle fit donc volte face…
Alexander. Ses lèvres s’entrouvrirent mais aucun son n’en sorti, ses yeux s’écarquillèrent mais refusèrent d’accepter cette vision. Satis s’était figée, bien trop étonnée pour réagir et effectuer le moindre mouvement. Une foule de sentiments l’envahit, comme une vanne que l’on aurait soudainement ouverte, impossible à identifier vu leur nombre. Quand ce dernier avança et que sa main entra en contact avec sa gorge, la jeune femme ne pu réprimer un hoquet de surprise et en eut le souffle coupé. - Citation :
Le paysage défilait rapidement à travers la vitre sans que Satis puisse apercevoir grand-chose. La nuit était tombée depuis trois bonnes heures à présent et la route qu’elle empruntait était dépourvue de lampadaires susceptibles de l’éclairer. La jeune femme s’orientait donc à la lumière de ses phares et aperçut bientôt sur sa droite l’entrée d’un étroit chemin de terre que n’importe qui aurait loupé par manque d’habitude. Une fois arrivée à destination Satis pressa la pédale de frein, la voiture émit une stridente protestation, crachota quelque peut et finit par rendre l’âme. « Bon timing » lança t-elle joyeusement en ouvrant énergiquement le coffre. La sorcière laissa de côté ses baskets et enfila des bottes en caoutchouc, beaucoup plus pratique en ces lieux que n’importe quels autres paire de chaussures, avant d’empoigner un sac de sport remplit du matériel dont elle avait besoin. Assise sur le capot elle leva les yeux vers le ciel et soupira de contentement en observant une lune pleine et lumineuse. Elle ferma ensuite les yeux et se concentra jusqu’à ressentir les picotements familiers de l’air chargée de pouvoirs. Pour une raison inconnue, les marécages offraient une source d’énergie considérable pour les sorciers qui étaient nombreux à venir effectuer divers rituels. Satis, elle, s’y rendait une fois par moi pour recharger ses batteries et s’ouvrir au monde qui l’entourait. C’était une de ces expériences qui vous offre des sensations nouvelles, grisante mais aussi un inquiétante car difficile à comprendre et à contrôler. La jeune femme se mit en route, une lampe de poche à la main bien que celle-ci n’était pas indispensable. Une demi-heure plus tard la chaleur ambiante se fit ressentir et des goutes de sueur commencèrent à perler sur son front et le long de son dos, sa respiration se fit saccadée par l’effort. Ce n’est que lorsqu’elle plongea la main dans son sac pour prendre une bouteille d’eau que Satis se rendit compte que quelque chose clochait.
Un grognement sourd résonna dans la nuit en même temps que la créature vint percuter la sorcière de plein fouet. La jeune femme se retrouva étendu sur le dos et leva son bras par réflexe et pour se protéger le coup avant de crier de douleur lorsque deux canines s’y plantèrent. Pendant ce court laps de temps, de sa main droite, elle avait réussit à empoigner son flingue qui se trouvait dans son sac et tira dans l’épaule du vampire. Ce dernier jappa et se rejeta violemment en arrière, étonné d’être touché et surtout d’avoir mal. « Balles en argent » expliqua Satis, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Alors qu’elle se relevait doucement, son flingue toujours pointé sur un vampire à présent prudent, la jeune femme se maudit et pesta intérieurement. Conservant son calme, elle essaya de comprendre ce que la créature faisait ici et surtout pourquoi elle ne s’en était pas rendu compte plus tôt. En effet sa nature de sorcière lui confère une sorte de sixième sens, un instinct plus développé qu’un simple humain qui l’avertit quand quelque chose ne tourne pas rond. De toute évidence, Satis ne l’avait pas écouté ce soir là bien trop préoccupée par son expédition. Cette fois elle jura à haute voix en prenant conscience que le vampire l’avait tout simplement suivit et attendu patiemment son heure. Alors qu’elle s’apprêtait à le menacer une dernière fois, pour la forme, une voix masculine invita le vampire à partir sur le champ. Ce qu'il fit. La jeune femme fit volte.
Alexander. Ses lèvres s’entrouvrirent mais aucun son n’en sorti, ses yeux s’écarquillèrent mais refusèrent d’accepter cette vision. Satis s’était figée, bien trop étonnée pour réagir et effectuer le moindre mouvement. Une foule de sentiments l’envahit, comme une vanne que l’on aurait soudainement ouverte, impossible à identifier vu leur nombre. Quand ce dernier avança et que sa main entra en contact avec sa gorge, la jeune femme ne pu réprimer un hoquet de surprise et en eut le souffle coupé. Cependant elle ne fit toujours pas le moindre geste, le laissant docilement resserrer son emprise. C'est alors que des flocons blanc passèrent devant ses yeux et un coin de son esprit enregistra vaguement l'information. Il neige se dit-elle enfin et un flah s'imposa soudain. ***
Quelque part dans une chambre d’hôtel en Amérique, une fillette ne pouvait quitter la fenêtre, émerveillée par le phénomène qui se déroulait à l’extérieure. Elle rêvait de sortir et de se rouler dans la neige si blanche, de connaître la sensation de froid que cela procurait mais une sortie n’était malheureusement pas envisageable. Sam avait été très claire la dessus, tout en fronçant les sourcils il avait pointé son gros doigt sur le front de la fillette qui n’eut pas d’autre choix que de hocher la tête pour montrer qu’elle avait compris. Sur ce il avait tourné les talons et refermé la porte derrière lui, laissant une Satis perplexe et un Alexander grognon. Elle se contentait donc de suivre du bout de doigt les flocons qui dégringolaient doucement quand Alexander approcha un petit paquet en main.
« Qu’est ce que c’est ? » « Un cadeau pour toi ! » « C’est vrai ?? Pourquoi ? » « Parce que c’est ton anniversaire aujourd’hui » « Mais non qu’est ce que tu racontes ! Mon anniversaire est la semaine prochaine ! » « Pas pour moi. Tu sais, la première fois que je t’ai vu, il neigeait. » *** Retour à la réalité. L'air commençait peut à peut à manquer mais Satis ne semblait pas s'en rendre compte. La jeune femme avait envie à la fois de rire, de crier, de pleurer, de danser... Mais elle n'en fit rien. Elle croisa les yeux de celui qu'elle ne pensait pas revoir un jour et son cœur effectua un bond dans sa poitrine. Étais-ce un rêve ? « J’ai cru. Oui. J’ai cru que tu n’étais qu’un mirage mais non, je sens ton pouls frappé ma paume. Une seule pression et tu es morte…. Morte….Morte comme moi…. » Ses mots franchirent ses lèvres mais encore une fois, la jeune femme choisie de ne pas les entendre. Elle leva la main et effleura sa joue du bout du doigt, doucement, comme pour ne pas se brûler. Mon Dieu, Alexander est bien réel ! - Citation :
HELENE - « Pâris non ! As – tu perdu l’esprit ? » PARIS - « C’est toi et seulement toi qui me rend comme cela mon amour. »
Hélène soupira et effleura du bout des doigts la joue du jeune homme, elle l’aimait tellement que cela lui faisait mal. Il y a encore quelques temps jamais elle n’aurait crû qu’un tel sentiment puisse exister, pourtant dès que son regard avait croisé le sien tout avait changé. En bien ? En mal ? La jeune femme était incapable de répondre à cette question tant elle était troublée. Pâris saisit sa main et l’attira doucement contre lui avant de lui baiser tendrement chaque doigt avec une lenteur délibérée. Hélène se mordit la lèvre inférieur pour contenir un petit gémissement, elle ferma les yeux et tenta de se concentrer sur autre chose pour garder les idées claires et oublier le feu qui venait de naître dans son bas ventre. Hélas elle n’y parvint pas, le jeune homme semant de doux baisers le long de son coup. Quand il parcouru sa mâchoire, la jeune femme passa une main derrière sa nuque et l’embrassa avec désespoir en y mettant toute la force qu’elle possédait. Quand ils se séparèrent le souffle court et saccadé Pâris essuya une larme qui perlait au coin de l’œil de sa compagne.
PARIS - « Viens avec moi à Troie, je t’en prie. » HELENE - « Je ne peux pas, ne te rend pas tu comptes des conséquences que ma fuite entraînerait ? Ménélas sera furieux, il me cherchera et me trouvera, où que j’aille ! » PARIS - « Une fois que nous serons chez moi Ménélas ne pourra plus rien contre nous et il n’aura pas d’autres choix que de nous laisser vivre en paix. Ne m’aimes – tu pas ? Tes paroles durant tout ce temps étaient – ils des mensonges ? Rien que des mensonges …» HELENE - « Bien sûr que non ! » s’écria t – elle outrée « Jamais, tu m’entends ? Jamais je n’ai triché sur mes sentiments. Tu es celui qui m’a volé mon cœur. » murmura t – elle au bord des larmes.
Hélène se remémora le jour de leur rencontre, la première fois qu’elle le vit, sans même le connaître elle tomba éperdument amoureuse. Alors que son mari se trouvait juste à ses côtés, alors qu’Hector se présentait et expliquait les raisons de leur venu, elle ne pu détourner le regard de celui de Pâris. La jeune femme lutta cependant longtemps contre cette vague de sentiments qui l’assaillaient jour et nuit, elle fuyait sans cesse le jeune homme qui la suivait partout et profitait de la moindre occasion pour lui décrire son amour. Elle crû devenir folle, ne sachant que faire pour mettre un terme à la situation consciente qu’au fond elle était comblée par ses douces paroles qui résonnaient sans cesse à ses oreilles. Les choses se compliquèrent lorsque Ménélas s’absenta pour aller en Crète, les premiers jours Hélène resta enfermée dans ses appartements ne les quittant que pour les repas, mais l’amour est plus fort que tout, plus fort que sa volonté. Hector ne remarqua rien, aveugle à ce qui se passait sous son propre nez, la jeune femme s’en voulait car il était un homme bon et droit, le genre d’homme qu’elle appréciait beaucoup. Seulement en compagnie de Pâris ses résolutions volaient en éclat, sa raison s’effilochait jusqu’à disparaître totalement, alors elle se laissait emportée dans les bras de son amant. Ménélas étant loin, Hélène commît l’erreur d’oublier le danger et quand il revint c’était trop tard, elle ne pouvait plus reculer face à ses sentiments. La jeune femme était littéralement devenue accro à Pâris, à sa présence, à son odeur, à son corps et quand son mari réintégra sa couche, elle dû fournir un effort incommensurable pour ne pas hurler. Le temps était passé si vite depuis l’arrivée des troyens, beaucoup trop vite … Et maintenant que lui demandait – il ? De fuir, loin de Sparte, loin de Ménélas, loin de toute raison.
PARIS - « Viens. » HELENE - « Oui. »
Alors la jeune femme pleura, elle pleura toutes les larmes de son corps, pertinemment consciente de la fureur prochaine de son mari avec un mauvais pressentiment qui la tiraillait au plus profond d’elle – même. Hélène ne se doutait pas alors de l’ampleur que prendrait les choses, non elle se doutait pas que son amour serait la cause de la mort de milliers d’hommes.
La guerre de Troie débuta …
Faites vous du rp : Bien sûr ! Sur divers forums RPG, de type réel pour l'instant. Autre chose : Non ^^
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Purple rain
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CITATION : « Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est pas leurs différences, c’est leur connerie. » Ensemble c'est tout.
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Sujet: Re: [Ecriture] Pulp [Terminé - Intermédiaire] Jeu 5 Nov - 20:01 |
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Mercii
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Chewy
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CITATION : ‹‹ Giving is more beautiful than receiving ››
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Sujet: Re: [Ecriture] Pulp [Terminé - Intermédiaire] Ven 6 Nov - 16:30 |
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Nous avons délibéré (comme tu a pu le voir xD) et c'est avec un accord commun, que nous avons décidé de te donner le rang d'Intermédiaire.
- Citation :
- Vous savez faire énormément de choses. Vous avez l'habitude de créer/écrire et cela se voit. Vous avez de très bonnes bases et vous êtes consciencieux dans votre travail. C'est le niveau correct du forum.
Quant au pourquoi de la chose, tes textes nous ont beaucoup plu. Ton français est excellent, tes phrases sont belles et il y a une touche d'originalité franchement plaisante. Il y a peu de répétition dans ton texte en plus et lorsque c'est fait, on ne le remarque pas, tant tu sais bien jouer avec les mots.
Voilà, en espérant que notre verdict te plaise. Si tu a des questions ou quelque chose à redire, n'hésite pas! ^^
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